Un monde sans fin
Ken Follett
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Le photo est de moi, tous droits réservés.
résumé
1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont la teneur pourrait mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour lie à jamais leurs sorts... L'architecte de génie, la voleuse éprise de liberté, la femme idéaliste, le guerrier dévoré par l'ambition : mû par la foi, l'amour et la haine, le goût du pouvoir ou la soif de vengeance, chacun d'eux se bat pour accomplir sa destinée dans un monde en pleine mutation - secoué par les guerres, terrassé par les famines, et ravagé par la Peste noire. Avec Un monde sans fin, Ken Follett nous offre une nouvelle fresque historique aussi séduisante et captivante que Les Piliers de la Terre, cette superbe épopée romanesque qui avait pour cadre l'Angleterre du xiie siècle.
mon avis
Après avoir lu "Les piliers de la terre", il fallait absolument que je lise "un monde sans fin".
J'ai tellement adoré le premier, j'étais tellement prise dans l'histoire et j'ai aujourd'hui encore des pensées pour ce livre en repensant avec tendresse à certains personnages. J'étais complètement obligée de continuer cette saga.
J'ai dû mettre trois bons mois à lire les 1337 pages mais je ne regrette pas une seule ligne.
On trouve les descendants des personnages principaux du premier livre mais surtout, on retrouve Kingsbidge.
L'atmosphère à bien changé depuis toutes ces années car le premier était au XIIème siècle et le deuxième entre 1327 et 1361. On voit une évolution de Kingsbridge, qui, pour moi, est un personnage à part entière de l'histoire.
La cathédrale à évoluée, il y a un couvent maintenant, chose impensable avant car l'époque ne voulait pas que les moines fréquentent des femmes. Les mentalités ont aussi évoluées.
On découvre de nouveaux personnages qu'on apprend, comme dans le premier, à aimer et à détester. Pour les personnages principaux, dès le début je n'ai personnellement pas aimé celui de Caris et en fait jusqu'à la fin je n'ai pas changé d'avis. Je ne citerais pas toutes les raisons qui m'ont fait la détester mais pour faire court, je n'ai pas apprécié le fait qu'elle ne sache pas ce qu'elle veut et sa manière de traiter Merthin tout au long de l'histoire.
Pour continuer, comment ne pas parler du personnage de Ralph ? A l'image de William dans les piliers de la terre, pendant environ tout le livre, je l'ai détesté d'une force tellement grande. Sa méchanceté n'a d'égal que sa chance insolente. Il est persuadé d'agir pour de bonnes raisons et c'est ça le pire ! Il y a deux types de personnages qu'on déteste dans une lecture. On à ceux qu'on adore détester, qui pimentent l'intrigue et qui créer des rebondissements assez fous, qu'on est triste de voir mourir à la fin car on comprend que c'est la fin de toutes ses péripéties. Et puis on à ceux qu'on déteste d'une haine tellement profonde et qu'on veut voir mourir dès le début sans attendre quitte à ce que l'intrigue s’enraille. Et bien, Ralph fait uniquement parti de la deuxième catégorie. Mais je vous laisse lire et vous forger votre propre opinion.
Sinon, j'ai adoré Gwenda, qui est une sacrée force de la nature et qui se bat pour ce qu'elle veut et qui réussi parfois. La fin de sa rivalité avec Annet m'a un peu surprise mais sinon, son parcours m'a beaucoup émue.
Le climat du livre est doux au début et puis au fur et à mesure, on retrouve ces injustices de la vie du moyen-âge et ces manipulations et conspirations complètement abjectes qui nous font bouillir de colère.
J'ai complètement adoré cette lecture, même si un peu longue, et je le conseil aux personnes ayant déjà lu les piliers de la terre.
Après, je pense qu'on peut lire ce livre sans avoir lu le premier mais on perd beaucoup de références et je trouve ça dommage.
La pure méchanceté de certains personnages et la constante injustice qu'on voit est dure à supporter. C'est ce qui me tue le plus dans cette lecture à chaque fois, ça me rempli de rage et de colère.
Il y a d'autres moments où j'ai éclaté de rire surtout pour la fuite des moines. Sans vous en dire trop, la lâcheté de l'aplomb de certains personnages m'ont tellement choquée que ça m'a faite rire.
Je crois bien que c'est le livre avec le plus de pages que j'ai jamais lu et je trouve que c'est une petite fierté personnelle.
ma note : 10/10
