Une fois dans ma vie
Gilles Legardinier

Il n'y a que les folies que l'on ne regrette jamais.
Il n'y a que les folies que l'on ne regrette jamais.
résumé
Trois femmes, trois âges, trois amies que les hasards de l'existence et les épreuves ont rapprochées dans un lieu comme aucun autre.
Trois façons d'aimer. Aucune ne semble conduire au bonheur.
Séparément, elles sont perdues. Ensemble, elles ont une chance. Accrochées à leurs espoirs face aux tempêtes que leur réserve le destin, avec l'énergie et l'imagination propres à celles qui veulent s'en sortir, elles vont tenter le tout pour le tout. Personne ne dit que ça ne fera pas de dégâts...
mon avis
Etant accro depuis un moment maintenant aux livres de Legardinier, je me devais de lire ce livre.
Et bien je vais peut-être vous choquer, mais je n'ai pas apprécié plus que ça la lecture d'Une fois dans ma vie. Pour plusieurs raisons.
Tout d'abord l'histoire ne m'a pas prise de suite. J'ai mis presque la moitié du livre à commencer à aimer les personnages et à m'intéresser à leurs histoires.
Pour tous les autres livres, je me suis prise à l'histoire très vite, dès le premier chapitre pour certains même ! Avec celui-ci, j'ai persévéré en me disant que j'aimerais sûrement. J'avais eu ce soucis pour tout vous dire au tout début de Complétement Cramé ! Mais au bout de 6 chapitres environ, ma difficulté à me prendre au livre s'était envolée et je me suis mise à m'attacher aux personnages.
Même pour l'histoire Quelqu'un pour qui trembler ou le sujet n'était pas particulièrement mon préféré, j'ai quand même réussi à rester en haleine avec de petites choses et ma lecture s'est très bien passée.
Ensuite, l'humour singulier de Legardinier n'est pas le même que d'habitude dans cette histoire. Il est plus grossier et très présent pour être bien dosé à mon avis.
L'humour à toujours été très présent dans tous ses livres et il fait parti de son succès en temps qu'auteur, de pouvoir arriver à parler de tous les sujets avec légèreté et tendresse.
Mais avec ces protagonistes, on n'arrive pas à s'identifier car ça part trop dans tous les sens. C'est "trop" (à mon goût).
Pour continuer, l'intrigue est posée mais il n'y a qu'un enjeu qui tarde à venir et qui devient très laçant. On à l'ultimatum du théâtre qui doit fermer faute de moyens financiers mais cela traîne en longueur. Les idées pour sauver le théâtre sont mentionnées mais on ne lis rien de concret. Chaque chapitre laisse supposer qu'une grande solution va arrivée et j'ai été plusieurs fois frustrée de ne pas avoir plus vite la réponse et déçue quand je l'avais. Et cela tout au long du livre.
Enfin, le final. On aurait pu s'attendre à quelque chose de magnifique, et non. La pièce sensée "sauver" le théâtre n'est pas assez explicite, je ne vois pas ce qu'elle à de révolutionnaire. Peut-être encore une fois est-ce juste moi qui n'ai pas su saisir l'importance de cette fin mais je n'ai pas du tout apprécié. Tout se finit bien pour les personnages, c'était à prévoir et ça ne me dérange pas vraiment.
A ajouter, où sont les chats ????????????? (je me faisait une joie d'avoir une couverture avec ces viles créatures que je n'ai pas en vrai et leur subtile apparition dans les livres.... Et puis plus rien depuis un moment...)
Ça m'est réellement difficile de faire un article sur ce livre et de dire toutes ces choses car je m'attendais vraiment à ne jamais avoir de mal avec un livre de Legardinier. Je ne souhaite pas dire du mal du livre, vraiment, mais pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à le terminée et je ne pense pas le relire un jour.
Dites-moi ce que vous en pensez si vous avez lu ce livre, ça m'intéresserais beaucoup de savoir si cette sensation n'a été que pour moi !
De plus, je compte lire le livre J'ai encore menti ! qu'il sortira en octobre 2018. Je ne veux surtout pas rester sur une impression comme celle-ci !
Victor se glisse vers sa femme. Comme un chiot, il vient nicher son museau au creux de son cou. Il ferme les yeux. Il ne veut rien de spécial. Aucune manœuvre, aucune arrière-pensée. Il espère simplement pouvoir rester ainsi le plus longtemps possible. Sentir sa chaleur, respirer le parfum de sa peau. Il a toujours aimé caler sa tête contre elle. Son propre esprit lui paraît moins lourd. Alors qu'ils venaient de se rencontrer, c'est l'un des premiers gestes de tendresse qu'il s'est permis. Il ne s'en est jamais lassé. Au fil des années, ce n'est devenu ni une habitude, ni une manie, juste un plaisir sans cesse renouvelé.